Qui suis-je ? Votre allié pour un leadership inspirant.
Avec passion, expertise et bienveillance, j'accompagne dirigeants et managers à optimiser leurs compétences pour des résultats concrets.
Philippe Luc
L'accompagnement pour manager inspiré.
Mes parents m’ont toujours dit d’être sage, et de bien travailler à l’école. Bien sûr c’est important, parce que ça permet d’avoir un bon emploi et un bon salaire. Et ça a fonctionné pour moi aussi.
Et pourtant je travaillais déjà un peu différemment de la moyenne. Je faisais des efforts pour faire « comme les autres ». Les autres avaient de bonnes notes dans toutes les matières. Pas moi. J’avais des excellentes notes dans les matières qui me plaisaient, et des notes vraiment pas bonnes dans d’autres domaines… Je ne le savais pas à l’époque, et pourtant c’était déjà de l’optimisation du temps (des révisions) que je faisais. Ça ne m’a pas empêché de faire une grande école d’ingénieur en télécommunication.
Et de trouver un bon emploi dans une multinationale de l’électronique. Avec un départ en tant que stagiaire pour ensuite être à un poste à responsabilités. Je prends plaisir à résoudre des problèmes, à faire mieux, à faire plus. On m’avait dit qu’il fallait bien travailler. J’optimisais les méthodologies, je créais de nouveaux outils pour améliorer la qualité et gagner du temps de développement, et tout allait bien. Je gravissais les échelons.
Puis un jour…
Ou plutôt un mois, et même plusieurs mois… Quelques mois pendant lesquels on pense que tout va bien, que c’est « normal », sauf que l’on ne mange plus et on ne dort pas bien. Ce n’est pas grave, ça passera dit-on. À force on perd du poids, on ne sort plus, on ne bouge plus. En fait, on bouge partout mais rien n’avance, il y a toujours de plus en plus de travail à faire en retard, et ça s’accumule, jusqu’à ce que la médecine donne un nom sur ces symptômes : le burn-out. Tout est chamboulé. Peut-être que c’est pour ça qu’un jour de mars j’ai accepté de faire quelque chose de vraiment nouveau pour moi.
Ce jour où j’ai fait une séance d’hypnose avec Bernard. C’était juste après une matinée de ski. Cet instant où l’on prend conscience que certes on est sage et on travaille bien, mais… je ne suis pas heureux ! Whaou. J’ai reçu ça comme un énorme choc et une libération.
Ce n’est pas cette vie là dont j’ai envie.
Alors à 35 ans j’ai commencé à me poser pour la première fois la question :
« Mais de quoi j’ai vraiment besoin alors pour être heureux ? »
Cette séance d’hypnose a été tellement puissante pour moi que j’ai souhaité me former pour pouvoir partager et aider d’autres personnes à mon tour. En même temps j’avais parfaitement développé la timidité, que demander l’heure à quelqu’un dans la rue était une épreuve terriblement difficile ! J’avais bien fait des formations techniques dans le cadre de mon travail. Celle ci était bien différente. Bertrand animait pendant 4 jours un cocktail magique de bienveillance et de défis, de communication et de silence qui m’a permis d’atteindre un niveau de bonheur, de confiance en soi et de partage que je n’avais jamais vécu avant. J’ai pu animer un spectacle de rue, un soir du festival de Cannes, avec une vingtaine de passants qui s’étaient arrêtés pour regarder. À la fin, leurs applaudissements m’ont permis de découvrir quelque chose de magique : « j’ai la capacité de donner du bonheur aux gens ». Et je ne suis plus timide 🙂
C’est passionnant. Il se passe des choses extraordinaires dans le cerveau. Ce burn-out me fait sourire aujourd’hui quand je constate le chemin parcouru depuis. Saupoudré d’un peu d’accompagnement de quelques personnes. J’ai vécu des changements profonds, ainsi que mes clients. Je suis passé de la tristesse au bonheur, et certains de mes clients aussi. Avant j’étais timide, et maintenant j’anime des conférences d’une centaine de personnes dans une langue étrangère. Je travaille avec des clients qui veulent améliorer leur leadership et leur charisme. Et je continue d’avancer avec eux. Mes clients se sentent libres de changer quelque chose en eux pour « s’optimiser » et atteindre leurs objectifs.
J’en ai eu marre
En tant qu’employé, j’ai entendu des centaines de conversations de collègues qui se plaignaient de leurs manageurs. À la pause café, à la cuisine, pendant le repas, et parfois même ouvertement pendant les réunions. C’était (presque) toujours la même chose:
- Mon manager me met la pression sur les dates, il ne comprend rien au travail qu’il y a réellement à faire
- Mon manager vient me déranger toutes les 3 heures pour savoir où j’en suis, ça me déconcentre et je n’arrive pas à avancer
- Mon manager ne s’intéresse qu’au rapport hebdomadaire, on peut lui faire croire ce que l’on veut sur la vrai qualité du travail
- Mon manager refuse mes propositions d’innovation, qui pourtant pourraient faire gagner beaucoup de temps au service.
- Mon manager n’écoute pas mon feedback, j’ai l’impression qu’il ne me connait même pas et ne me prend que pour une « ressource »
Et du côté des managers et du comité de direction, c’était à peu près les mêmes discussions, à se plaindre des collaborateurs:
- Les collaborateurs sont feignants, on est obligé de leur mettre la pression pour qu’ils travaillent correctement.
- Les collaborateurs ont toujours une excuse pour être en retard sur les délais
- Les collaborateurs doivent être pris par la main, sinon ils font n’importe quoi
- Les collaborateurs sont démotivés, pourtant on leur propose « de nouvelles opportunités et des challenges »
Je ne pense pas avoir vécu une expérience bien différente du reste des entreprises, car mes amis aussi partagent la même expérience, et peuvent aussi de plaindre de leurs manageurs.
J’ai moi-même pris part à ces discussions, avant de prendre conscience que ce n’était qu’un jeu psychologique.
En 2020, j’ai cocréé une filiale en France pour une société européenne, basée sur des valeurs simples :
- La confiance. Les manageurs et les collaborateurs sont acteurs pour cultiver cette confiance mutuelle.
- La qualité. J’ai l’impression d’arnaquer mes clients si je fournis un service bas de gamme. Si je sais que je peux faire mieux, alors je le fais.
- L’évolution. Nous vivons dans un monde qui évolue (VUCA). Ce que je sais aujourd’hui sera peut-être faux demain. Alors je me forme, je remets en cause mes croyances, en fonction de ce qui se passe au présent.
J’ai appelé un ami, Jean, pour lui proposer de participer à cette aventure. Voici comment le coup de fil s’est passé:
— Jean, je suis en train de créer une société, est-ce que tu veux venir ?
— Oui, bien sûr ! Au fait, c’est pour quoi faire ?
Jean a pris la décision de venir sans savoir le métier qu’il devrait faire, juste parce qu’il connaissait mes valeurs et mon accompagnement.
« Critère de qualité du management: vos collaborateurs vous suivront »
Cette aventure a été l’une des meilleures expériences de travail d’équipe.
Mais quelques années plus tard, le management de la société mère a changé. La recherche de qualité n’y était plus. La confiance n’y était plus. Le micromanagement devenait la nouvelle norme.
Ma mission
Plutôt que de continuer sur des valeurs qui ne sont pas les miennes et qui me font souffrir, j’ai choisir d’offrir mon expérience aux managers qui veulent se remettre en question et progresser.
Ma mission aujourd’hui est :
- Aider les managers expérimentés à sortir du management du 19e siècle. Le CDI n’est plus le Graal pour les générations que l’on embauche actuellement.
- Accompagner les jeunes managers, qui ont été promus pour leurs compétences techniques, et qui n’ont pas d’expérience de management.
- Capitaliser sur les capacités uniques des personnes plutôt introverties. Leurs capacités d’observation, d’analyse, de réflexion et d’anticipation sont clefs dans une équipe. Je veux aider ces personnes et leurs managers à collaborer plus efficacement.